Pourquoi devenir chauffeur VTC dans le Var ?
Imaginez conduire au bord de la Méditerranée, entre Saint-Raphaël et Toulon, avec le soleil comme copilote. Pas besoin d’être guide touristique, mais votre voiture devient vite un confessionnal sur roues. Et avec la montée de la demande — touristes, locaux sans permis ou en galère de transport — le business peut vite tourner à votre avantage.
Le Var, ce n’est pas Paris, mais ça roule bien, surtout l’été. Il y a du boulot, des clients contents de ne pas se ruiner, et moins de bouchons à avaler que dans la capitale.
Quelles sont les démarches pour devenir chauffeur VTC ?
1. Passer l’examen VTC
On ne devient pas VTC comme on achète une trottinette. Il faut passer un examen organisé par la Chambre des Métiers. Il y a de la théorie (réglementation, gestion, sécurité…) et une épreuve pratique. Si vous êtes ancien taxi ou avez bossé dans le transport, une équivalence est possible.
2. Obtenir la carte pro
La carte professionnelle VTC s’obtient en préfecture. Comptez un bon mois pour la recevoir. Et sans elle ? Vous êtes bon pour rester au parking.
3. S’inscrire au registre des chauffeurs VTC
Direction le site du Ministère de la Transition écologique, pour figurer officiellement parmi les pros. C’est 170 € à payer, avec renouvellement tous les 5 ans.
4. Se mettre en règle niveau entreprise
Pas besoin de créer une SAS dès le départ. Beaucoup démarrent en auto-entrepreneur. Simple, rapide, et pas (trop) prise de tête. Ensuite, vous verrez si vous passez en société.
Quel véhicule faut-il ?
Pas question de balader les clients dans votre vieille Clio. Il vous faut :
| Critères obligatoires | Exemples de modèles |
| Moins de 7 ans d’âge | Peugeot 508, Mercedes Classe C |
| 4 portes minimum | Tesla Model 3, Toyota Camry |
| Bon état et confort minimum | BMW Série 3, Skoda Superb |
| Assurance pro VTC obligatoire | À souscrire chez un assureur VTC |
Et si vous ne voulez pas acheter ? Des sociétés comme Karos, VTC Easy Car proposent des véhicules en location longue durée, tout équipés.
Combien peut-on gagner ?
Dans le Var, les revenus des chauffeurs VTC varient, mais on peut dégager entre 1500 € et 3000 € net par mois, selon la saison et votre rythme. L’été, avec les touristes ? Jackpot. En hiver ? Un peu plus calme, à moins de cibler les déplacements médicaux ou les habitués.
Plateformes et indépendance
Vous pouvez bosser avec des applis comme Uber, Heetch, Bolt, ou jouer la carte de l’indépendance en montant votre propre clientèle. Les deux approches ont leurs avantages. L’appli, c’est la tranquillité du client qui tombe tout seul. L’indépendance, c’est la marge qui gonfle… si vous avez le flair commercial.
Et maintenant ?
Si vous êtes motivé, aimez conduire, et savez garder votre calme quand un client vous demande d’aller à Hyères “en 20 minutes chrono” : c’est peut-être le job qu’il vous faut.
Pour aller plus loin, jetez un œil à notre article sur les véhicules idéals pour les VTC dans le sud
Envie de sauter le pas ? D’autres guides arrivent bientôt sur la formation VTC, le choix des plateformes, et comment éviter les arnaques des loueurs.
